lundi 7 octobre 2013

Le roi Arthur de Michael Morpurgo ou quand Arthur m'endort ...

    





     Le titre est un peu excessif mais les faits sont bien là : mêle si le sujet est passionnant, je ne peux pas lire cet ouvrage sans être prise d'une irrépressible envie de dormir. L'effet de cet ouvrage sur moi est un mystère ...

     En effet, je ne peux pas l'expliquer par une mauvais qualité du livre mais plus probablement par la fatigue qui m'accable en ce moment (vive la rentrée). La seule critique valable sur ce point est donc que ce roman n'est pas un "page turner" (et c'est aussi bien car je ne suis pas une grande fan des "page-turner" (quelqu'un connaît-il un mot pour traduire ce terme en français ?) ). En tout cas, ce n'est pas le genre d'ouvrage qui vous fera dire "Vite, vite, il faut que je sache la suite, je dormirai un autre jour".
     Passé ce premier constat, ce roman est plutôt bien construit. Il décrit l'histoire d'un jeune garçon qui manque de se noyer après avoir été surpris par la marée haute et qui est sauvé par Arthur Pendragon. Celui-ci va alors lui raconter l'histoire des chevaliers de la table ronde et sa propre vie.

     J'aime beaucoup l'idée qu'Arthur raconte sa propre histoire à un jeune garçon de notre époque (bien que le cadre spatio-temporel du roman ne soit pas clairement défini). C'est d'autant plus intéressant que cela fait écho au fait que les récit arthuriens, qui datent du Moyen-Age, étaient à l'époque transmis de manière orale.



En bref : Ce récit, à la fois intéressant, instructif et au vocabulaire chosi, manque un peu de rythme à mon goût. Cela ne m'a pas pour autant définitivement détourné de l'auteur dont je compte bien découvrir d'autres romans mais nous face à la question suivante : les enfants, cibles premières de ce roman, ne peuvent-ils pas être rebutés par ce rythme relativement lent ?

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